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adpma9 - Page 2

  • Le mot de Georges Fandos, président de l'ADPMA9

    georges fandos,adpma9,a9,saint aunèsChers adhérents et sympathisants,

     Comme vous voyez le Père Noël nous a fait cadeau de ce nouveau blog pour notre association avec l'aide d'un ami et de nos contributions. Qu'ils en soient remerciés !

     Vous y trouverez les éléments du projet de doublement de l'A9 tel qu'il est conçu par les ASF, nos propositions d'aménagement  pour réduire l'impact environnemental et sur la santé des riverains, des nouvelles sur nos recours juridiques et sur nos actions à venir. Vous êtes invités à nous apporter aussi les informations sur ces sujets que vous pourrez collecter.

     C'est notre blog, et nous avons tout intérêt à le faire connaître autour de nous et aux médias (ce que j'ai commencé à faire) afin que cela  nous aide dans notre combat.

     En attendant, je vous souhaite de bonnes fêtes, et que l'année prochaine  notre parole soit entendue des décideurs.

     Cordialement

     Georges Fandos

    Président de l'ADPMA9

  • Saint Aunès: Améliorer les protections contre le bruit généré parl'A9 et son doublement

     

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    Crédit photo: Olivier Bataille

     

     

    Etat des lieux du bruit sur la Commune

     

    A9: trois points critiques, bien repérés pendant l’enquête publique de 2004: le village, la Crouzette, les Garrigues.

     

    Nous n’avons pas été épargnés sur la question du bruit: le train, qui traverse le village, et les avions (Fréjorgues) dans certaines conditions.

     

    2 régimes de vent qui dominent : le « marin », du sud, 30% du temps, et Mistral/tramontane, nord.

     

    Village au nord: plus concerné par l’A9 actuelle: toute proposition doit inclure les 2 infrastructures !

     

     

     

    Critique de la proposition par les ASF

     

    Les mûrs anti-bruit sont inefficaces au-delà de 40m

    Les merlons prévus au sud, côté Crouzette, et au nord, côté école, seront en partie inefficaces car trop bas (2,5m de haut prévus)

    Aucune protection prévue à la source, sur le revêtement des deux autoroutes: en particulier

    Il faut revoir le projet d’enrobé prévu pour l’A9 actuelle

    La norme française (60 dB) relative au bruit des infrastructures routières sera sans doute atteinte.

     

     

    Nos propositions de réduction du bruit

     

     

    Propositions, dans l’ordre de priorité:

     

     

    1ère proposition: réduire le bruit à la source

    il faut un revêtement antibruit efficace

    l’enrobé construit par Colas (groupe Bouygues) atténue le bruit de 9dB à toutes les fréquences acoustiques

     

    2ème proposition: réduire la vitesse des véhicules à 90 km/h sur toute la commune, sur les 12 voies

     

     

    3ème proposition: prévoir au nord des murs végétalisés de H=5m, à défaut de pouvoir mettre des merlons en terre et rehausser les merlons au Sud du tracé

     

    4ème proposition: planter des arbres à grandes feuilles le long des deux autoroutes, car les arbres ont, en plus de leur capacité à piéger les particules, de bonnes qualités acoustiques (sauf en hiver)

     

     

    5ème proposition: Importance de suivre la situation du bruit: il faut des points de mesure (capteurs) à des endroits stratégiques, à mettre en place avant la réalisation du doublement, en vue de suivre l’évolution % à la situation actuelle (: Base)

     

     

    6ème proposition: Faire de Saint-Aunès un laboratoire d’expérimentation pour la pollution et le bruit générés par une autoroute; la gestion du bruit requiert une étude complète: ceci est l’occasion pour les ASF de montrer leur savoir-faire en la matière !

     

    Michel Faucherre

    ADPMA9

  • A9: ADPMA9 interpelle Vinci

    A l'attention de:

     

    Mr Salvador Nuñez

    Directeur Opérations Vinci Autoroutes

    Mas de Cavaliers II

    421 Rue Nungesser

    CS 743 34137 MONTPELLIER cedex

     

    Saint-Aunès, le 8 novembre 2014

     

     

    Monsieur,

     

     

    Je vous remercie pour votre courrier du 2 septembre 2014 qui reprend un certain nombre de nos propositions d’aménagement pour réduire l’impact environnemental du déplacement de l’A9 quant aux principes généraux, aux espèces végétales à implanter, aux densités de plantation, à la dimension des végétaux et aux techniques de plantation.

     

    Sur ces questions nous avons visiblement des points de vue convergents, car vos propres habitudes de travail et la prise en compte de nos points de vue par vous, vont dans le même sens. Sur ces sujets, nous constatons avec plaisir que vous intégrez nos préoccupations à votre projet.

     

    Là où notre point de vue diverge avec le vôtre, c’est sur les techniques de conduite des arbres car, comme nous vous l’avons déjà exposé, notre propre expérience professionnelle et nos recherches nous indiquent, que pour que les haies végétales puissent remplir pleinement leur rôle de protection des riverains dans un délai de temps raisonnable, il faut intensifier les méthodes de pousse des végétaux. Et ce d’autant plus que nous sommes dans un climat méditerranéen peu favorable à la pousse en été et que la présence de polluants (ozone, particules fines …) sont de nature à freiner la croissance des haies. Une abondante littérature scientifique et l’observation des faits le corroborent. Nous tenons à votre disposition ces éléments dont nous vous avons déjà transmis les conclusions ; mais si vous voulez la démonstration complète de notre propos nous sommes disposés à vous les communiquer.

     

    Pour constituer rapidement un mur végétal anti pollution tel que nous le concevons, il est donc nécessaire de mettre en place des techniques plus intensives que celles que vous avez l’habitude d’utiliser dans les aménagements paysagers, en particulier en matière d’irrigation, avec de l’irrigation localisée.

     

    A ce sujet, si vous craignez le vol du matériel d’irrigation, qui est un des arguments que vous avancez, il est tout à fait envisageable de mettre en œuvre du goutte à goutte enterré, moins cher et plus efficace que des techniques d’arrosage manuel au pied des arbres que vous pratiquez dans des techniques d’aménagement paysager peu intensifs quant aux objectifs de pousse des végétaux. D’autant plus que la technique que vous pratiquez habituellement sera rendue plus difficile par la présence de murs antibruit parfois de 4,5m de haut, sur la zone à aménager situés entre l’A9 et les haies plantées qu’il faudra irriguer (on voit mal comment vous pourrez faire passer un tuyau par dessus le mur tout au long de l’aménagement envisagé sur plusieurs km de long !). Cette technique d’arrosage à la manche que vous indiquez serait plus onéreuse et difficile à réaliser que des techniques modernes d’irrigation localisée pratiquées couramment en milieu agricole et paysager.

     

    L’autre argument que vous avez avancé, c’est que des végétaux alimentés au goutte à goute sont plus difficiles à sevrer quand on veut arrêter l’irrigation au bout de quelques années, ce qui est tout à fait vrai. Mais qui vous dit qu’il faille en passer par là (une interruption brutale de l’irrigation) ? Nous pensons qu’il faut poursuivre l’irrigation au delà des premières années, mais en la réduisant progressivement ensuite de manière à ménager une période de transition et d’adaptation des végétaux à la culture en sec ou du moins en irrigation réduite.

     

    Sachez en tout cas, qu’afin d’avancer dans la discussion de ces questions techniques, comme de la conception d’ensemble de notre projet, nous sommes à votre disposition pour approfondir avec vos spécialistes les points et itinéraires techniques à mettre en œuvre pour réaliser ce projet sur l’emprise foncière des ASF et, avec la collaboration des communes, sur les emprises foncières qu’elle maîtrisent.

     

    Nous restons donc dans l’attente d’une rencontre à ce sujet afin de discuter et d’affiner ce projet, et vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

     

     

    Pour l’ADPMA9,

    Georges Fandos Président de l’ADPMA9

  • L'ADPMA9 détaille ses propositions à Vinci

    A l'attention de:

     

    Monsieur Salvador Nuñez

    Directeur des Opérations

     

    Vinci Autoroutes

     

    Objet : proposition d’aménagement pour réduire l’impact environnemental et sur la santé publique, du doublement de l’A9 

     

     

    Saint Aunès, le 29 juillet 2014

     

    Monsieur Nuñez,

    Nous tenons à vous remercier pour l’échange de points de vue que nous avons eu ce 18 juillet au sujet du projet de doublement de l’A9. Il  nous a permis  de mieux comprendre les logiques d’aménagement  dont VINCI Autoroutes a acquis l’expertise et a l’habitude de  mettre en œuvre, afin de répondre à des objectifs d’ordre  paysager et aux contraintes légales en matière de réduction du bruit.


    Les techniques d’aménagement paysager envisagées nous semblent en effet adaptées à cet objectif: plantation d’arbres peu développés au départ et menés de manière “extensive” sur les talus et les zones où vous avez une emprise foncière, afin de s’assurer de l’adaptation des arbres aux conditions de climat méditerranéen et de la durabilité des plantations*.


    De la même manière, les moyens de lutte traditionnels contre le bruit à base de merlons et de murs antibruit nous semblent en effet répondre aux aspects réglementaires** .

    Ceci dit, sans remettre en cause la pertinence de ces approches adaptées à une logique paysagère (élevage  peu intensif  des arbres, zones arbustives de hauteur moyenne...) ou une logique de lutte réglementaire contre le bruit , il nous semble que l’objectif poursuivi par notre projet pilote pour réduire l’impact environnemental du projet de doublement de l’A9,  obéit à un autre type de cohérence, qui nécessite de
    revoir de manière très significative l’approche traditionnelle de l’actuel projet d’aménagement au niveau de Saint Aunès.

    En effet, il s’agit en particulier à hauteur du village de saint Aunès , des Garrigues et du hameau de la Crouzette, non pas de mettre en place, un aménagement paysager,  mais de constituer une véritable zone de production intensive de biomasse forestière et arbustive afin de limiter la pollution et le bruit.


    Pour pouvoir remplir un rôle effectif de filtre contre la pollution de l’air et de limitation du bruit, cette masse végétale doit atteindre rapidement un niveau suffisant en masse par mètre linéaire, ou unité de surface et en hauteur (20-30m pour les arbres de haut jet). Ce volume de végétation est en effet primordial pour remplir correctement les fonctions visées***.

    Pour cela les moyens classiques (irrigation manuelle au pied des arbres, faible fertilisation,... ) ne suffiront pas. Outre le choix d’ espèces végétales adaptées aux objectifs de fixation des polluants et de limitation du bruit (qui peuvent aussi remplir un rôle paysager) , il faut mettre en place les moyens techniques adéquats pour optimiser la pousse. Ceci implique, dans ce milieu hostile du fait des données climatiques et de la présence de polluants (ozone, particules fines , NOx , métaux lourds, COV, HAP ****), la mise en œuvre de techniques forestières et agronomiques adéquates (travail du sol,  paillage biodégradable au sol pour lutter contre les mauvaises herbes, fertilisation raisonnée, irrigation par micro aspersion sous frondaison, tuteurage des arbres et protection des troncs contre le soleil,  les rongeurs et autres ravageurs...). Il faut également densifier les plantations pour former rapidement un mur végétal constitué par les différentes strates (arbres de haut jet, moyen et arbustes) afin que la végétation puisse  remplir le rôle d’écran végétal. L’alternance de végétaux  à  feuilles caduques  et pérennes est aussi nécessaire pour capter les différents types de polluants.

    Il s’agit donc de changer radicalement d’optique pour passer d’une approche paysagère classique à une vision environnementale où le végétal sert d’écran aux polluants et au bruit. Ces objectifs sauront d’autant plus vite atteints que la masse produite de végétation représentera un volume et une hauteur importants. Ceci oblige à emprunter des itinéraires techniques de plantation  et d’entretien de la végétation beaucoup plus intensives, qui n’ont rien de comparable avec les techniques traditionnelles mises en place par ASF/VINCI. En sachant que ces techniques intensives ne sont pas à généraliser sur l’ensemble du tracé de l’A9, mais  uniquement sur les zones prioritaires d’aménagement écologique (proximité des zones habitées). Ailleurs, les techniques habituelles suffisent.

    Nous sommes très conscients du fait que ces techniques sont en rupture avec  les approches classiques que vous avez l’habitude de pratiquer. Mais nous vous demandons, dans la continuation de l’échange positif que nous avons eu le 18 juillet, l’exercice d’empathie indispensable pour intégrer des objectifs différents des vôtres au départ et qui correspondent aux priorités de riverains pour leur santé et celle de leurs enfants (Souvenez-vous que deux écoles jouxtent l’autoroute).
    Mettez-vous à notre place de riverains:  vous verrez, tout de suite la logique de notre approche vous semblera plus évidente; et à notre place, vous tiendriez sûrement notre discours !

    Que cela génère des coûts supplémentaires, nous sommes prêts à l’entendre ; mais ne faut-il pas alors solliciter les fonds spécifiques à ce sujet qu’a mis en place VINCI (fond “autoroute verte” ou  “Club infrastructures linéaires et biodiversité”  auxquels vous participez avec d’autres gestionnaires d’infrastructures), et aussi solliciter avec l’appui des élus, des fonds publics via le Plan de Protection de l’Atmosphère de Montpellier, par exemple pour le suivi et l’évaluation scientifique de cette opération pilote ?

    En effet, comme nous vous l’avons indiqué, nous allons également défendre cette approche auprès des autorités publiques (Préfecture , DREAL, ...) dans le cadre d’une action pilote à hauteur de Saint Aunès, que nous souhaitons voir  inscrire au Plan de Protection de l’Atmosphère de l’Agglomération de Montpellier (PPA) et dont la révision est en cours.

    Si vous êtes donc d’accord pour intégrer très concrètement ces objectifs complémentaires que nous avons définis plus précisément dans ce mail et dans le document présenté le 2 juin à Saint Aunès et lors de notre exposé de la réunion du  18 juillet,  nous sommes  prêts à vous apporter notre aide et savoir faire (cf . nos compétences ci-après) afin de bien préciser ces attentes, lors d’une rencontre qui pourrait avoir lieu, si vous êtes d’accord, dès le mois de septembre afin de ne pas perdre de temps. Nous pourrions ainsi  nous assurer ensemble de la mise en phase de nos approches et contribuer à une bonne finalisation des objectifs poursuivis. Comme vous l’avez justement souligné, la planification en pépinière nécessite un minimum de délai d’anticipation, et  les questions de temps revêtent donc leur importance, même si en effet nous disposons d’un peu de délai.

    Comme nous vous l’avons exprimé , nos souhaitons que soit confié à un bureau d’étude ou à vos intervenants habituels, la réalisation de ce projet, car nous n’intervenons là qu’en tant que citoyens et ce n’est pas notre métier. Nous sommes d’accord par contre, pour apporter notre expertise dans le cadre de la définition d’un cahier des charges du projet, en tant que membres d’un comité de pilotage de l’opération .

    Notre expertise:
    Je suis Ingénieur Agronome et dans le cadre d’une coopérative fruitière de notre région,  je conseille  depuis 30 ans sur le plan technique une centaine de producteurs en matière de conduite de vergers (500 ha de pommiers; 60 ha d’aspergeraies... ). Je suis donc habitué à la gestion du végétal et la plantation d’arbres en culture intensive et sous nos climats. Je vous joins à titre d’illustration et d’information utile à notre projet un extrait de la brochure que nous avons réalisé sur la plantation de haies dans notre secteur avec les ingénieurs de la Chambre d’Agriculture de l’Hérault, le Centre expérimental Horticole de Marsillargues et le Conservatoire des Espaces naturels. Elle peut vous aider vos intervenants pour mettre en forme notre projet.


    Mr Michel Faucherre est physicien et il pourra aussi apporter ses conseils d’expert sur le plan de la gestion du bruit. 


    Mme Isabelle Willis est viticultrice, et de par sa pratique, elle pourra aussi apporter son éclairage concret sur nos propositions.

    Dans l’attente de votre réponse, et vous remerciant par avance de l’attention que vous pourrez porter à notre courrier, veuillez agréer Monsieur Nunez, nos meilleures salutations.

    Pour l’ADPMA9,

    Georges Fandos
    Président de l’ADPMA9

     

     

     



    PS : sur les différents type de revêtements routiers nous reviendrons également vers vous avec des éléments qui nous semblerons précis et “vérifiés” par des tiers indépendants afin d’étayer la discussion. Ce  qui ne met aucunement en doute votre volonté de bien faire comme vous nous l’avez expliqué, sur la base de votre expérience indéniable, mais il nous semble toujours intéressant d’explorer des pistes de progrès possibles.


    * Dans ce cadre nous avons bien noté que l’arrosage est donc limité aux deux premières années et fait de manière manuelle (14 passages en 1ère pousse, puis 12 passages en 2ème année). Pour la partie du projet pilote que nous soutenons, et qui nécessite des irrigations  régulières, nous nous permettons  de suggérer de substituer ces pratiques manuelles par l’irrigation par de la micro aspersion  qui diminue le temps et les coûts d’intervention (programmation des irrigations et fertilisations à commande par électrovannes au lieu des interventions manuelles: c’est  plus cher à l’investissement mais beaucoup moins élevé en fonctionnement et au bilan c’est donc positif). Il nous paraît de plus difficile de concevoir d’arroser régulièrement à la main des plantations située en talus et derrière un mur antibruit sur des longueurs importantes.

    ** Cependant,  à cause des phénomènes complexes d’interférence et de diffraction du bruit, il nous semble utile de vérifier sur le terrain le bruit réel et non seulement simulé par modélisation, par exemple au niveau de la “coulée verte” dans le village de Saint Aunès.

    *** Nous tenons à votre disposition les études scientifiques qui permettent de vérifier ces corrélations.

    *** Nous renvoyons à ce sujet à l’abondante littérature scientifique à ce sujet qui indique par exemple qu’au delà de 65 micro grammes d’ozone par  m3 d’air pour 24h, les végétaux sont freinés dans leur pousse (niveau d’ozone fréquemment atteint aux abords de l‘autoroute). Nous tenons à votre disposition ces références scientifiques, écologiques et  et agronomiques.



  • ADPMA9 : végétalisation de l'A9

    ELEMENTS A PRENDRE EN COMPTE AU NIVEAU DU CAHIER DES CHARGES DU PROJET PILOTE

     

    Description du projet :

     

    Haies :

     

    Emplacement des haies arborées sur un plan détaillé : 

    Linéaire : nombre de mètres linéaires de haies, et de bosquets.

    Essences, espèces choisies en fonction des objectifs poursuivis : réduction de l’ozone, des particules PM10 et PM2,5 , des NOx, Composés Organiques Volatiles (COV).

    Nombre d’arbres et d’arbustes pour chaque strate de la haie : strate basse, moyenne et haut jet.

    Descriptif du type de plants demandés (dimension godets, taille des arbres, âge des plants)

    Distance de plantation par type de végétaux, 

    Type de paillage au sol : fibre bois, biodégradable  

    Tuteurs, protections contre les rongeurs.

    Type d’irrigation goutte à goutte : type de filtration, canalisations principales et secondaires, types de goutteurs, densité de goutteurs.

     

    Merlons : 

     

    Emplacement sur carte détaillée, largeur, hauteur des merlons, 

    Type de végétalisation (cf. chapitre haies).

     

    Murs antibruit : 

     

    Emplacement sur carte détaillée, 

    Linéaire

    Type de mur : matériaux, épaisseur…

    Hauteur des différents tronçons

     

    Revêtement routier : 

     

    Emplacement sur carte détaillée, 

    Type de revêtement (coût à l’investissement et à l’entretien, usure)

    Caractéristiques techniques et phoniques aux différentes vitesses de circulation et pour différents types de véhicules (niveau de bruit, adhérence, drainage)

     

    Evaluation du projet : Mesure de l’impact au niveau environnemental 

    1/ Qualité de l’air et des sols :

     

    Objectif : Evaluer qualitativement et quantitativement l’impact du projet sur le flux de polluants de l’air, des sols  et de l’eau dans la zone proche de l’autoroute, dans le temps et en fonction de la biomasse végétale du projet.

     

    Méthode  d’analyse :

     

    Suivi des concentrations de polluants dans l’air, les végétaux, le sol et les eaux de drainage: mesures annuelles à différentes distances et à différents points clefs du dispositif, pour l’ozone, les NOx, les Particules fines PM 10 et PM 2,5, le benzène, les COV, les métaux lourds (Cd, Pb, As, Ni).

    Résultats attendus : 

     

    Modélisation de la répartition des polluants dans l’espace et le temps en présence du dispositif. 

     

    2/ Bruit :

     

    Objectif : Mesurer l’impact du dispositif sur le niveau de bruit .

     

    Méthode d’analyse :

    Mesure du niveau de bruit à différentes distances du dispositif et à des points clefs (Coulée verte, La Crouzette, Les Garrigues…).

     

    Résultats attendus : 

    Modélisation de la répartition du bruit  dans l’espace et le temps en présence du dispositif.

     

    Saint-Aunès , le 18 juillet 2014

     

    Georges Fandos